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Retour sur la campagne Agir pour la santé mentale

C’était en novembre dernier, à Ottawa, et l’ACSM lançait en force la campagne Agir pour la santé mentale. Nous avons rencontré tour à tour plus de 40 membres de la Chambre des communes – un véritable marathon! Nous avons tenu une conférence de presse sur la Colline du Parlement et notre  
voix, portée par plus de 35 organisations nationales, était forte. Nous avons inauguré un site Web et conçu un document d’orientation pour appuyer le bien-fondé de notre campagne. Nous avons plaidé en faveur du Transfert canadien en matière de santé mentale pour qu’enfin, les soins de santé mentale soient intégrés au système de santé universel. Nous voici ici, une année plus tard. Malgré certaines déceptions, il reste que nous faisons des vagues qui ne passent pas inaperçues au sein du gouvernement. 

En avril, nous avons parcouru le budget, en espérant y trouver le transfert tant attendu – mais il n’y figurait pas. Cet investissement, qui visait à financer les soins de santé mentale, représentait la principale revendication de notre campagne. Nos efforts n’ayant pas porté fruit, notre intervention pour dénoncer la promesse brisée du gouvernement a été musclée. Nous avons vécu une déception, certes. Mais celle-ci s’est rapidement estompée lorsque nous avons pris conscience de ce que nous venions de bâtir : un mouvement fort, à ne pas sous-estimer. Désormais, de grands regroupements et organismes nationaux œuvrant en santé mentale, dont le Collège des médecins de famille du Canada, Jeunesse, J’écoute, le CAMH, le YMCA et des associations professionnelles de psychiatres, de psychologues, et de travailleurs sociaux et travailleuses sociales, se joignent à nous pour exercer des pressions. Non pas pour défendre leurs propres intérêts, mais les vôtres. 

 Des milliers de Canadiennes et de Canadiens ont ajouté leur signature pour appuyer le mouvement. Mais ce n’est pas tout. Des milliers de personnes ont aussi envoyé une lettre au gouvernement fédéral, lui expliquant, exemples personnels à l’appui, de quelles façons la gratuité des soins de santé mentale changerait leur vie. Et sauverait des vies. Vous pouvez en apprendre davantage sur ces lettres ici

Face à sa déception à l’égard du budget, l’ACSM a publié un sondage pour orienter son nouveau plan d’action. En grand nombre, les gens nous ont décrit leur vision du système de santé mentale tel qu’il devrait être – une vision que nous encourageons le gouvernement à adopter. Les Canadiennes et Canadiens qui voulaient en faire encore plus se sont inscrits en tant que Championnes et Champions de la santé mentale – et contribuent à faire monter la pression à Ottawa. Si ce n’est déjà fait, vous aussi, pouvez ajouter votre signature ici
 
Ces personnes engagées ont été bien occupées! Ensemble, nous avons mis le gouvernement sur la sellette à propos de questions comme les décès liés aux drogues toxiques, la Prestation canadienne pour les personnes handicapées et le droit d’être soi-même, pour chaque enfant. 
 
Il y a à peine trois semaines, l’honorable Ya’ara Saks, nouvelle ministre de la Santé mentale et des Dépendances, est venue vers nous. Les directions des ACSM de partout au Canada lui ont fait part de leurs inquiétudes − personnel en santé mentale communautaire sous pression, pénurie de logements qui afflige la clientèle, etc. Sa réponse : une profonde gratitude envers le travail que l’ACSM accomplit d’un bout à l’autre du pays et un engagement à mobiliser l’ensemble du Cabinet derrière la santé mentale.   

Nous sommes optimistes et avons fait le plein d’énergie grâce à vous. Le dépôt du prochain budget fédéral approche à grands pas. L’ACSM a mis les bouchées doubles pour réclamer la création d’un fonds qui permettra de répondre au besoin de soins suivant l’appel. Restez à l’affut! Pour soutenir ce travail urgent, c’est par ici