L’ACSM demande au gouvernement d’agir pour contrer la « pandémie subséquente »

2 septembre 2020

La pandémie de la COVID-19 a provoqué un stress extrême ayant des effets inédits sur la santé mentale de la population à travers le pays. La recherche suggère que les Canadiens éprouveront toujours des difficultés liées à leur santé mentale bien après la mise au point d’un vaccin. L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) a fait des recommandations au gouvernement fédéral afin qu’il agisse maintenant pour contrer la « pandémie subséquente ». Une main d’œuvre en santé est essentielle à la relance économique et pour y arriver, il faut des soutiens en santé mentale adéquats.

« Il ne peut y avoir une relance économique de la pandémie sans la santé mentale », affirme Margaret Eaton, Cheffe de la direction nationale de l’ACSM. « La population doit avoir accès aux services communautaires dès qu’ils en ont besoin, plutôt que d’attendre la nécessité des services intensifs et plus coûteux. »

Afin de répondre aux besoins en santé mentale au cours de la phase de rétablissement de la COVID-19 et au-delà, l’ACSM recommande que le gouvernement fédéral :

1. Élabore et mette en œuvre un plan de rétablissement à long terme de la santé mentale en contexte de pandémie.
2. Accorde du financement pour élargir l’accès à la thérapie cognitivo-comportementale fondée sur des données probantes afin d’atteindre 30 000 jeunes et adultes canadiens.
3. Accorde un financement pour élargir la formation sur la résilience tenant compte des traumatismes pour les travailleuses et travailleurs canadiens de première ligne qui ont vécu un stress lié à leur travail.
4. Finance les soins de santé mentale dirigés par les personnes autochtones afin de continuer à combler les écarts dans les résultats en matière de santé entre les communautés autochtones et non autochtones.

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