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L’ACSM appuie la journée Bell Cause pour la cause, le mardi 12 février 2013

bell cause pour la causeComme par les années passées, la campagne de Bell encourage les gens à « amorcer la conversation » sur la santé mentale avec leurs amis, les membres de leur famille et leurs collègues, car le simple fait de parler produit un effet considérable sur la réduction de la stigmatisation liée à la santé mentale.

Pendant la journée Bell Cause pour la cause, Bell versera 5 ¢ à des initiatives en santé mentale pour chaque :

La porte-parole de la campagne Bell Cause pour la cause est Clara Hughes, six fois athlète olympique. Encore une fois, la compositrice et interprète Stefie Shock ainsi que l’acteur et humoriste Michel Mpambara se joignent à Clara, à l’appui de la santé mentale, partout au Québec. Une nouveauté cette année est la présence du journaliste primé et correspondant de l’équipe de CTV National News, Seamus O’Regan.

L’an dernier, plus de 78 millions de messages textes et d’appels ont été envoyés et effectués à l’occasion de la journée Bell Cause pour la cause. Cela a permis à Bell de verser plus de 3,9 millions de dollars à des initiatives en santé mentale dans l’ensemble du pays.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez visiter le site Web de la journée Bell Cause pour la cause.

Efforts que déploie l’ACSM à longueur d’année pour éliminer la stigmatisation associée à la maladie mentale

L’ACSM et d’autres organismes de santé mentale travaillent sans relâche depuis des années pour résoudre le problème de stigmatisation de la maladie mentale. L’élimination de la stigmatisation et la réduction de la discrimination subies par les personnes ayant une maladie mentale constituent des objectifs prioritaires pour l’ACSM.

Voici trois mesures que tous les Canadiens peuvent prendre chaque jour pour sensibiliser les gens à la santé mentale et réduire la stigmatisation :

1. Dissipez les craintes. Commencez à parler aux enfants. Encouragez les enfants à parler de leurs sentiments. La santé mentale est importante à tout âge, mais lorsqu’il est question des enfants et de l’intervention précoce, nous devons encourager les enfants à parler de leurs sentiments, afin de réduire la stigmatisation de la maladie mentale pour les prochaines générations. Les enfants qui parlent de leurs sentiments commencent à comprendre qu’il est normal d’avoir des sentiments de bien-être ou de mal-être, et que le fait d’en parler les aide à développer leur conscience de soi et leur conscience sociale et à se rendre compte que les autres ont des sentiments semblables.

La stratégie nationale en matière de santé mentale, « Changer les orientations, changer des vies », souligne l’importance d’investir dans la santé mentale des enfants par l’enseignement d’aptitudes sociales et affectives, à la maison, à l’école ou dans la collectivité. Grâce à l’enseignement d’aptitudes sociales et affectives, les enfants sont en mesure de mieux empathiser, manifester des comportements positifs, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des salles de classe, et former des relations positives. L’acquisition de solides aptitudes sociales et affectives retarde également le début des problèmes de santé mentale, car les facteurs de protection sont accrus.

Le projet Socially and Emotionally Aware Kids (SEAK) de la division de la Nouvelle-Écosse est un exemple d’un projet de l’ACSM qui vise à améliorer la santé mentale des enfants par l’enseignement d’aptitudes sociales et affectives. SEAK travaille actuellement dans des collectivités de la Nouvelle-Écosse, de l’Alberta et du Manitoba et propose un programme d’apprentissage social et affectif choisi qui enseigne aux enfants des aptitudes sociales et affectives en classe.

www.seakproject.ca.

2. Invitez dans votre vie les personnes qui ont des problèmes de santé mentale. Le contact social direct avec les personnes qui ont des problèmes de santé mentale constitue le moyen le plus efficace de briser la stigmatisation et changer les attitudes des gens.

L’attitude des gens à l’égard de la maladie mentale s’améliore graduellement. Les gens craignent moins et acceptent davantage les personnes qui ont des problèmes de santé mentale; toutefois, selon l’Association médicale canadienne (rapport annuel 2008 sur les soins de santé), un Canadien sur quatre a peur de côtoyer les personnes qui souffrent d’une maladie mentale grave.

Tous s’entendent pour dire que les attitudes et les comportements changent grandement grâce au contact répété et direct avec des gens souffrant de troubles mentaux et de dépendance.*

3. Brisez les stéréotypes et contribuez à dissiper les mythes sur la maladie mentale. Contribuez à briser les mythes populaires entourant la maladie mentale en prenant conscience des pensées et opinions erronées qui perpétuent les mythes entourant la maladie mentale – et corrigez-les. Vous pouvez faire une différence et contribuer à démolir la stigmatisation qui existe actuellement.

Des mythes très répandus aliènent les personnes qui ont une maladie mentale du reste de la société. En les perpétuant, nous faisons preuve de discrimination à l’égard des personnes souffrant d’une maladie mentale; elles se sentent ainsi isolées et humiliées. Afin que notre société réduise l’impact de ces maladies sur nos collectivités, nous devons connaître les faits et changer nos propres comportements.

En outre, en contredisant les croyances communes sur les différences, la menace, l’incompétence et l’impulsivité, vous pouvez contribuer à « normaliser » l’expérience de la maladie mentale et éliminer la distinction entre « eux » et « nous », afin de créer un « ensemble ».**

Vous pouvez mettre un terme (STOP) aux préjugés. Pour que les comportements puissent changer, il faut d’abord changer les attitudes. Pour votre propre prise de conscience, posez-vous les questions suivantes. Agissez-vous de la sorte à l’égard des personnes souffrant d’une maladie mentale?

Premièrement, soyez conscients de vos propres pensées, et si elles sont inexactes ou discriminatoires, corrigez-les. Apprenez la vérité au sujet des maladies mentales auprès de sources fiables, comme l’Association canadienne pour la santé mentale.

Deuxièmement, prêtez attention à ce que les autres disent au sujet des problèmes de santé mentale et profitez de l’occasion pour briser les mythes. Ne laissez pas les idées fausses perpétuer la stigmatisation.

Finalement, prêtez attention aux sources publiques qui entretiennent la stigmatisation entourant la santé mentale. Les médias, en particulier, peuvent constituer un terrain fertile qui privilégie la fiction au détriment des faits. Si vous voyez ou entendez une idée fausse, communiquez avec la source pour l’aider d’une manière constructive à comprendre la vérité.

Pour de plus amples renseignements, visitez le mythes et realities sur le maladie.

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* « Passons à l’action : Lutte contre la stigmatisation et la discrimination », rapport présenté à la Commission de la santé mentale du Canada, septembre 2007
** ibidem