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L’ACSM accueille favorablement les investissements en matière de déterminants sociaux de la santé dans le budget 2022

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TORONTO (ONTARIO), 7 avril 2022 – L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) se réjouit de l’engagement du gouvernement fédéral à augmenter le financement des soins de santé mentale, des logements abordables et des mesures de lutte contre les dépendances dans son budget 2022. Cet engagement tombe à point nommé dans un contexte où la population canadienne se rétablit des effets dévastateurs de deux ans de COVID-19. 

Nous accueillons favorablement les investissements indispensables dans le Programme sur l’usage et les dépendances aux substances de Santé Canada et les services de soutien en santé mentale dirigés par des Autochtones, adaptés à la culture et tenant compte des traumatismes. Puisque la relation entre les déterminants sociaux de la santé et la santé mentale est cruciale, nous applaudissons les nouveaux investissements dans le logement, en particulier l’élaboration et le lancement conjoints d’une stratégie de logement pour les Autochtones en milieu urbain, rural et du Nord et l’initiative de logement rapide pour créer de nouveaux logements abordables, le financement des soins dentaires pour les enfants, l’aide juridique pour les personnes noires et racisées ainsi que ceux ayant des problèmes de santé mentale, et la création d’une stratégie d’emploi pour les personnes handicapées par le biais du Fonds d’intégration.

Nous sommes déçus que ce budget n’inclue pas les investissements plus que nécessaires dans la santé mentale communautaire, le financement dédié aux logements avec services de soutien et de transition pour les personnes aux prises avec une maladie mentale ainsi que le soutien à la main-d’œuvre en santé mentale et en toxicomanie au service des communautés autochtones. De surcroît, ce budget ne fixe pas d’échéancier pour la mise en œuvre du Transfert canadien en santé mentale promis, un mécanisme de financement qui a le potentiel de combler les lacunes de longue date dans le financement de la santé mentale communautaire.

« L’ACSM exhorte les chefs politiques de tous les paliers gouvernementaux à profiter de l’occasion pour investir dans la réforme des systèmes de santé mentale, une nécessité pour se rétablir des effets de la COVID-19 en tant que société, dit Margaret Eaton, cheffe de la direction nationale de l’ACSM. Le leadership du fédéral et l’investissement dans les services communautaires essentiels en santé mentale sont une condition sine qua non à notre rétablissement collectif. » 

La réforme du financement et de la prestation des services de santé mentale au Canada est plus importante que jamais, tandis que nous continuons de dresser le bilan dévastateur de la pandémie sur la santé mentale et le bien-être de la population canadienne. 

Le plus récent tour de l’enquête nationale menée par l’ACSM et l’UBC, qui évalue les conséquences de la COVID-19 sur la santé mentale, a révélé que plus d’un tiers (37 pour cent) des Canadiennes et Canadiensfont étatd’une détérioration de leur santé mentale depuis le début de la pandémie. Ce chiffre augmente considérablement au sein des groupes vulnérables, tels que les personnes au chômage en raison de la COVID-19 (57 %), celles qui avaient déjà des problèmes de santé mentale (54 %), les personnes LGBTQ2+ (49 %), les étudiant(e)s (47 %), les personnes handicapées (44 %) et les membres des peuples autochtones (42 %). Huit pour cent ont récemment eu des pensées ou envies suicidaires.

De plus, les organismes de santé mentale qui œuvrent auprès des personnes ayant besoin de soins ont été durement touchés par la pandémie, selon le plus récent rapport de l’ACSM À bout de bras : Comprendre comment les organismes communautaires en santé mentale ont fait face à la pandémie de COVID-19.  

Principales conclusions : 

« L’ACSM revendique un financement stable et à long terme des programmes, des mesures de soutien et des services essentiels en santé mentale qui sont assurés par le secteur communautaire. Les investissements dans le logement, le soutien au revenu et la sécurité alimentaire font aussi partie intégrante de l’aide et du rétablissement en santé mentale, dit Mme Eaton. « Nous nécessitons d’un plan et d’un échéancier clairs de la part du gouvernement à savoir quand et comment il mettra en œuvre le Transfert canadien en santé mentale. » 

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Consultez notre analyse complète ici.

À propos de l’Association canadienne pour la santé mentale
Fondée en 1918, l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) est l’organisation communautaire du secteur de la santé mentale la plus vaste et la mieux établie au Canada. Grâce à sa présence dans plus de 330 communautés dans l’ensemble des provinces, l’ACSM œuvre en défense des droits et offre des ressources qui contribuent à prévenir les problèmes de santé mentale et les maladies mentales, à soutenir le rétablissement et la résilience et ainsi, à permettre à toutes les Canadiennes et tous les Canadiens de s’épanouir pleinement. Pour en savoir plus, visitez le www.acsm.ca.

Pour les demandes des médias :

Deborah Wise Harris
Responsable nationale des communications
Association canadienne pour la santé mentale
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