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La bienveillance est contagieuse, elle aussi.

Certaines personnes affirment que la peur de la COVID-19 est aussi contagieuse que le virus. Les scientifiques qui ont étudié les réseaux sociaux et l’imagerie cérébrale s’entendent pour dire que ce phénomène est réel, que la peur peut se transmettre d’une personne à l’autre. Lorsqu’on affirme que la peur est contagieuse, c’est parce qu’on réagit aux émotions transmises par les autres. Mais si l’inquiétude et la panique se répandent comme la pandémie, d’autres émotions sont sûrement transmissibles. C’est là que la solidarité et l’entraide entrent en jeu. 

 Avez-vous déjà remarqué à quel point un sourire est contagieux? Lorsqu’une personne sourit, la personne en face d’elle est plus encline de sourire à son tour. Donc, nous pouvons dire que sourire est contagieux. Et le calme et la bonté le sont aussi! Car comme le sourire, les bons sentiments et la bienveillance se transmettent facilement. 

Manifestement, les médias sociaux et Internet arrivent à propager la peur et l’anxiété à un rythme et à une échelle jamais possible auparavantCependant, ces mêmes médias nous donnent la possibilité de nous tendre mutuellement la main et de faire circuler la bienveillance. 

Aujourd’hui, les exemples de multiplication des liens sociaux foisonnent autant sur le Web que dans les médias traditionnels. Au Canada, les alarmistes (scaremongersse font notamment éclipser par les « entraidistes » (care-mongers). De fait, un nouveau mouvement de solidarité s’organise dans la vie réelle comme dans le monde virtuel. On voit naître sur Facebook une multitude de groupes qui réunissent les personnes capables d’aider et celles qui ont besoin d’aide. D’autres espaces sont également créés, où citoyennes et citoyens braquent les projecteurs sur les actes de bienveillance qu’ils observent dans leur collectivité. 

Bien que nous ayons acquis de nouvelles habitudes de « distanciation sociale », un mouvement s’est créé pour reformuler ce cadre en d’autres termes : « distanciation physique + lien social ». Autrement dit, il faut comprendre qu’en ces temps de pandémie, la seule distance que nous devons maintenir est physique. Ce n’est certainement pas le temps de s’isoler socialement. À ce sujet, nous vous recommandons unlettre d’opinion publiée dans le Globe and Mail. Rédigée par Margaret Eaton, cheffe de la direction nationale de l’ACSM, celle-ci aborde la nécessité de déployer nos liens sociaux. Nous pouvons être les uns pour les autres des modèles de soutien et de bienveillance attentive et c’est exactement à cela que nous nous employons. 

Ce printemps, nous nous sommes distanciés. On le constate néanmoins : le lien social et la proximité émotionnelle résistent et peuvent même s’épanouir. Cela, parce qu’il n’y a pas que le virus et la peur qui se transmettent. La bienveillance et le calme peuvent également s’attraper.