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Quand être son propre patron a un prix

Quand être son propre patron a un prix 

Calculer, résoudre des problèmes, respecter des échéances… Voilà la réalité des entrepreneurs. C’est un travail qui n’est jamais vraiment terminé. Et contrairement au traditionnel 9 à 5, les frontières entre les vies professionnelle et personnelle sont souvent floues. Les résultats d’une récente étude de l’ACSM, Y arriver seuls : la santé mentale et le bien-être des entrepreneurs au Canada, suggèrent d’ailleurs que les entrepreneurs canadiens sont aux prises avec des problèmes de santé mentale.   

Comme l’explique Jack, un photographe interrogé dans le cadre de l’étude : « [] le travail n’est jamais fini. Vous pourriez toujours en faire plus. Vous pourriez par exemple travailler au développement de votre entreprise ou encore suivre des formations pour améliorer ce que vous faites présentement. » 

Pour cette étude, qui a reçu l’appui de BDC, on a sondé et interrogé des entrepreneurs de partout au Canada. Les conclusions montrent que les propriétaires de petites entreprises ressentent de la fatigue, une humeur dépressive et de hauts niveaux de stress. En fait, environ les deux tiers ont mentionné se sentir déprimés au moins une fois par semaine et près de la moitié ont affirmé que des enjeux de santé mentale nuisaient à leur capacité de travailler.  

La croissance de l’économie, la création de nouveaux emplois et la découverte de solutions créatives à nos problèmes reposent sur les entrepreneurs canadiens. Même si ces entrepreneurs sont persévérants, déterminés, travaillants et, en apparence, infatigables, cela ne signifie pas qu’ils sont exempts de problèmes et qu’ils ne sont pas à risque, dans certains cas, de souffrir d’épuisement professionnel. 

Diriger une entreprise n’est pas une mince affaire, mais il existe des façons de mieux soutenir les entrepreneurs et de les aider à s’épanouir. Pour ce faire, il est essentiel d’élaborer des mécanismes de soutien flexibles en santé mentale, de créer des outils permettant de mieux concilier le travail et la vie personnelle, d’intégrer la santé mentale dans la formation en entrepreneuriat et d’améliorer la recherche sur la santé mentale des entrepreneurs. Par ailleurs, il faut également travailler ensemble pour que ces derniers sentent qu’ils ont le droit d’être vulnérables et de demander de l’aide.   

Faisons de la santé mentale au travail une réalité pour tous les entrepreneurs canadiens.