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L’empathie et la fatigue de compassion

Lorsqu’on s’ouvre à nos proches sur une dure journée au boulot ou une récente chicane de couple, c’est un véritable baume que de pouvoir compter sur leur écoute, leur compréhension et leur rétroaction. C’est ce qu’on appelle l’empathie, une composante puissante des relations humaines. L’empathie peut aider à abattre les barrières, à rapprocher les gens au-delà des différences et à améliorer les relations, les conversations et le bien-être.

Mais l’empathie comporte aussi un risque qu’il vaut la peine de mentionner : la fatigue de compassion. On s’expose à la fatigue de compassion quand on dépense tellement d’énergie à écouter, à essayer de comprendre et à soutenir les autres qu’on s’épuise soi-même. Quand on passe tellement de temps à penser aux expériences, aux besoins et au bien-être d’autrui qu’on en vient à oublier les nôtres. Une personne faisant face à de la fatigue de compassion peut se mettre à douter de ses propres émotions ou de ses propres expériences, désirs et besoins. Elle peut également avoir du mal à prendre les meilleures décisions pour elle.

Pour éviter la fatigue de compassion, il faut pouvoir porter attention aux expériences de l’autre sans perdre de vue les nôtres. Il faut pouvoir reconnaître ce que l’autre vit et faire preuve d’empathie sans confondre son vécu avec le nôtre.

Des stratégies peuvent être employées pour se prémunir contre la fatigue de compassion tout en restant empathique :