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Sauver plus de vies : l’Association canadienne pour la santé mentale et le Centre de prévention du suicide appuient le Plan d’action national pour la prévention du suicide

L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) et le Centre de prévention du suicide (CPS) saluent le Plan d’action national pour la prévention du suicide intitulé Travailler ensemble à la promotion de la vie et à la prévention du suicide. Il s’agit du premier plan d’action en matière de prévention du suicide au Canada. 

« Le Canada est l’un des deux seuls pays du G7 à ne pas s’être dotés d’une stratégie nationale de prévention du suicide, alors ce plan d’action est un pas dans la bonne direction », a déclaré Mara Grunau, directrice générale du Centre de prévention du suicide. « Nous applaudissons le gouvernement fédéral pour le rôle moteur qu’il a joué dans l’élaboration de ce plan d’action et la mise en œuvre du numéro à trois chiffres 9-8-8 : Ligne d’aide en cas de crise de suicide. » 

L’ACSM et le Centre de prévention du suicide soutiennent fermement l’approche collaborative proposée dans le Plan d’action. À l’instar de bon nombre d’enjeux de société, le suicide est complexe et nécessite une approche concertée en matière de prévention du suicide. Celle-ci doit faire intervenir tous les ministères, à tous les paliers de gouvernement, et mobiliser les individus, les organismes, les communautés et les entreprises. 

Les piliers d’action mentionnés dans le Plan d’action, soit données et surveillance, recherche et évaluation, soutien et services, et gouvernance, concordent avec plusieurs des fondements de la prévention du suicide que met de l’avant l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Nous accueillons favorablement les engagements pris dans le Plan d’action : 

« Nous aimerions voir le gouvernement fédéral jouer un rôle d’impulsion important dans la mise en œuvre du Plan d’action et réserver des fonds pour prévenir le suicide », a affirmé Margaret Eaton, cheffe de la direction nationale de l’Association canadienne pour la santé mentale. « Nous continuons de préconiser une stratégie nationale de prévention du suicide qui serait financée par l’État, comme le recommande l’OMS. » 

Comme l’a noté l’OMS, limiter l’accès aux moyens de suicide est la principale façon d’intervenir efficacement pour prévenir le suicide. L’Association canadienne pour la santé mentale et le Centre de prévention du suicide souhaitent que le gouvernement fédéral définisse de manière claire son rôle en ce qui concerne la restriction de l’accès aux moyens létaux, et qu’il élargisse celui-ci. Par exemple : Santé Canada pourrait obliger le conditionnement sous emballage-coque des médicaments potentiellement mortels et mieux réglementer les pesticides; Transports Canada pourrait faire installer des barrières sur les chemins de fer et les ponts relevant de sa compétence; et Service correctionnel du Canada pourrait limiter le plus possible le nombre de points pouvant servir à la strangulation dans les environnements contrôlés. 

Pour en savoir plus sur l’importance de se doter de stratégies et de plans nationaux en matière de prévention du suicide, veuillez lire cet autre texte du CPS, Does Canada need a national suicide prevention strategy? (en anglais seulement).