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Une analyse de l’ACSM révèle que les investissements bilatéraux consentis dans les soins de santé mentale en 2023 représentent la moitié de ce que le gouvernement fédéral prétend 

Toronto (Ontario), le 21 octobre 2024. – L’an dernier, le gouvernement fédéral s’est engagé à verser 25 milliards de dollars aux provinces et aux territoires dans le cadre d’accords négociés bilatéralement. Le gouvernement affirme qu’en moyenne, 30 % des investissements bilatéraux sont consacrés aux soins en matière de santé mentale, de dépendance et de santé liée à l’utilisation de substances.  

Une nouvelle étude de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) révèle toutefois des chiffres différents : de fait, la plupart des provinces et territoires ne consacrent qu’une petite partie de ces nouveaux investissements aux services de santé mentale.   

Dans le rapport Trop de promesses, trop peu de résultats : analyse des investissements fédéraux dans les soins de santé mentale en vertu des Accords bilatéraux, le pourcentage moyen des nouveaux fonds fédéraux consacrés aux soins de santé mentale n’est que de 15 %, soit la moitié de ce que le gouvernement fédéral a déclaré publiquement. Le Yukon est fait exception dans cette analyse, puisqu’il consacre environ 66 % des nouveaux investissements aux services de santé mentale, alors que le Manitoba, l’Île-du-Prince-Édouard et la Colombie-Britannique n’affectent aucun de ces fonds à ces services.  

Les accords bilatéraux souffrent également d’un manque de données cohérentes et comparables à l’échelle nationale pour qu’il soit possible de mesurer les résultats en matière de santé et l’incidence des investissements dans ce domaine. Le rapport conclut que, malgré des réformes ciblées dans la prestation des services de santé, l’utilisation d’accords bilatéraux en tant qu’instrument politique efficace pour répondre aux besoins en matière de soins de santé mentale des Canadiennes et des Canadiens est discutable.  

« Bien que les conclusions du rapport soient décevantes, il est possible de combler les lacunes en matière de soins de santé mentale au Canada », souligne Margaret Eaton, cheffe de la direction de l’ACSM National. « La meilleure mesure— et la plus efficace— que le gouvernement fédéral pourrait prendre pour garantir que les services en matière de santé mentale, de dépendance et d’utilisation de substances soient accessibles à tous ceux et celles qui en ont besoin serait de modifier la Loi canadienne sur la santé afin d’y inclure explicitement les services communautaires de santé mentale. » 

Lisez le rapport et les recommandations

Pour les demandes des médias 

Emma Higgins 
Responsable nationale des communications 
Association canadienne pour la santé mentale 
289-943-7710
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