De nouvelles données révèlent que 87 % des gens au Canada veulent un système de santé mentale universel

Une enquête montre que presque tout le monde au pays voudrait avoir accès à des soins de santé mentale gratuits et financés par l’État

Toronto, Ontario – Les gens qui vivent au Canada sont d’avis que nous connaissons une crise de la santé mentale et que les gouvernements n’en font pas assez pour la résoudre. D’après une récente enquête menée pour le compte de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), près de neuf personnes sur dix s’accordent à dire que tout le monde devrait avoir accès à des soins de santé mentale universels au pays.

L’universalité des soins de santé mentale se traduit par des services accessibles, gratuits, financés publiquement et uniformes – peu importe où nous habitons et qui nous sommes. L’universalité des soins de santé mentale, c’est répondre aux besoins de tout le monde.

« Chaque jour, à travers le pays, des personnes rapportent que les services sont difficiles à trouver ou qu’ils ne sont pas accessibles », soutient Margaret Eaton, cheffe de la direction nationale de l’ACSM. « Au même titre que la santé physique, la santé mentale est importante pour vivre sa vie pleinement. C’est pourquoi les services de santé mentale devraient être entièrement couverts. »

L’enquête indique que plus du tiers des 35 % de personnes ayant présenté un problème de santé mentale au cours de la dernière année n’ont pas eu recours à de l’aide. Les deux principales raisons évoquées sont les coûts prohibitifs et la difficulté de savoir où aller. L’enquête conclut également que plus de la moitié des gens qui vivent au Canada (57 %) auraient recours à des soins de santé mentale fournis par un organisme communautaire s’ils avaient accès à un programme gratuit.

« Les soins de santé mentale ne sont pas seulement offerts dans les hôpitaux et les cabinets de médecins. Les services communautaires de santé mentale se conjuguent aux soins donnés dans le système médical. Il faut les financer adéquatement. » Margaret Eaton ajoute : « Ces services doivent aussi être gratuits et faciles à trouver. Et ils doivent être offerts là où les gens vivent, travaillent et jouent. »

La publication de ces résultats concorde avec la 72e Semaine annuelle de la santé mentale de l’ACSM, du 1er au 7 mai 2023. Cette année, le thème MON HISTOIRE vise à attirer l’attention sur les personnes et les communautés qui s’engagent en santé mentale communautaire ainsi que sur les programmes communautaires de santé mentale. Il met également en lumière l’importance de l’universalité des soins de santé mentale.

En cette Semaine de la santé mentale, nous pouvons mobiliser le potentiel de la mise en récit pour tisser des liens et favoriser la compréhension réciproque tout en renforçant nos communautés. Pour participer :