L’ACSM Prince George

L’ACSM Prince George offre plusieurs programmes et services efficaces conçus pour non seulement aider les personnes qui éprouvent des problèmes de santé mentale ou sont atteintes d’une maladie mentale, mais également pour sensibiliser les gens et aider les membres de la collectivité qui pourraient être affectés par des troubles de santé mentale. Ces programmes consistent notamment en Heartbeat, un programme offert par des bénévoles qui vient en aide aux personnes qui ont perdu un être cher par suicide, et des programmes d’emplois comme le service de traiteur Two Rivers Catering, le magasin d’aubaines Second Chance et le magasin de matériel en vrac A Little of This N’ A Little of That.

« Chacune de nos entreprises sociales donne accès à des niveaux qui sont adaptés à la santé mentale de la personne, a déclaré Maureen Davis, directrice générale de l’ACSM Prince George. Les personnes qui ne peuvent pas tolérer trop de contacts sociaux ou qui sont aux prises avec des problèmes sensoriels peuvent travailler dans des domaines qui limitent les contacts ou les expositions. À mesure que les personnes recouvrent leurs forces et leur santé, elles peuvent accéder à des situations qui posent des défis de plus en plus grands, jusqu’au plein contact avec les clients dans le magasin, ou avec des événements de traiteur qui sont aussi publics qu’un mariage ou un événement communautaire. »

Pour la filiale de Prince George, ces efforts ont peu à voir avec la vente de produits et tout à voir avec le développement de l’estime de soi. Madame Davis a cité l’exemple d’un employé de Two Rivers Catering qui était aux prises avec une grave dépression, de l’anxiété et un trouble schizo-affectif. Tout au long de sa participation au programme, sa santé mentale s’est améliorée jusqu’à ce qu’il puisse obtenir un diplôme d’une école de cuisine, trouver un emploi à temps partiel dans la cuisine d’un hôtel local et communiquer avec plus de facilité.

Parallèlement, Heartbeat a été fondé aux États-Unis, mais offert à Prince George par une mère et sa fille, qui ont perdu une fille/sœur par suicide il y a plus de vingt ans. Après des débuts modestes, le groupe se réunit maintenant le troisième mercredi de chaque mois et est affilié à l’American Association of Sociology et l’Association canadienne pour la prévention du suicide et fournit un soutien précieux aux personnes qui ont perdu un ami ou un proche par suicide. L’animatrice « Sandy » a clairement indiqué que « le deuil à la suite d’un suicide est amplifié et compliqué, il entraîne l’isolement; et l’occasion d’être avec d’autres personnes qui ont vécu la même situation est inestimable.

La tendance que nous avons vue au cours des années est que les gens vont et viennent selon leurs besoins. Certaines personnes assistent à une ou deux réunions, mais il y a un groupe de base qui se réunit régulièrement. Les membres de ce groupe de base se sont rendus disponibles pour fournir de l’aide individuelle aux personnes qui ont subi une perte importante, mais qui ne sont pas encore à l’aise dans un groupe. »

De tels programmes sont nécessaires, car ils contribuent à améliorer la santé mentale et le bien-être. C’est Maureen Davis qui l’explique le mieux : « La maladie mentale n’est pas une condamnation à perpétuité qui doit vous voler tout ce qui est important pour vous. Avec du soutien, des encouragements et des occasions, chacun peut améliorer ses capacités à gérer la manière dont la maladie mentale affecte sa vie. Davantage de fonds doivent être investis pour aider les personnes atteintes de maladie mentale à mener une vie aussi remplie que possible, tout en mettant davantage l’accent sur la détection précoce, l’intervention et la prévention. »