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L’ACSM et les Canadiens réclament un financement accru de la santé mentale pour tous les Canadiens dès maintenant

« Pour la première fois dans l’histoire du Canada, chaque province dispose d’une stratégie ou d’un plan axé sur la santé mentale ou la lutte contre les dépendances. Les dirigeants de l’ensemble du Canada méritent des félicitations pour les progrès importants réalisés en matière de lois, politiques et programmes en santé mentale. La prochaine étape nécessite l’augmentation de la portion du montant alloué aux services sociaux et de santé, qui est consacrée à la santé mentale, afin que tous les Canadiens puissent vivre une vie plus productive et en meilleure santé », a dit Peter Coleridge, chef de la direction national de l’Association canadienne pour la santé mentale.

Faisant référence à des recommandations initialement formulées dans un rapport sénatorial de 2007, lesquelles ont été réitérées par la Commission de la santé mentale du Canada dans sa stratégie en matière de santé mentale de 2012, l’ACSM souhaite la création d’un Fonds de transition et d’innovation pour la santé mentale dédié qui pourrait aider les provinces à accroître leurs dépenses en santé mentale à 9 % de leur budget de soins de santé, et à accroître de 2 % leurs dépenses sociales, par rapport aux niveaux actuels.

Ce fonds serait utilisé pour : mieux planifier et intégrer les soins de santé mentale dans les contextes des soins de santé primaires; établir des temps d’attente acceptables pour les services communautaires de santé mentale; ou fixer des normes d’accès à des services et soutiens axés sur des données probantes qui aident vraiment les gens à conserver et à améliorer leur santé mentale et à se rétablir à la suite d’une maladie mentale ou d’une dépendance.

Le calcul :

Le Canada pourrait atteindre la cible de 9 % en investissant 4,29 milliards de dollars sur 10 ans. Cela équivaut à une augmentation de 429 millions de dollars chaque année pendant 10 ans, ce qui est l’équivalent de 12 $ par Canadien chaque année.

Cela représente environ le coût de quatre cafés au lait ou six cafés de Tim Horton par année.

Cela permettrait aux provinces et aux territoires d’effectuer des investissements essentiels dans leurs systèmes de santé mentale et de lutte aux dépendances, d’améliorer l’accès et de favoriser l’innovation.

Dans tout le pays, il y a des exemples de programmes efficaces qui fonctionnent – qui favorisent la santé mentale, préviennent la maladie mentale et fournissent des services de santé mentale et de lutte aux dépendances. Pourtant, en dépit de cela, les gens doivent encore attendre longtemps pour obtenir les soins dont ils ont un urgent besoin.

« Le gouvernement fédéral a déjà investi dans une Stratégie en matière de santé mentale pour le Canada, et les provinces et les territoires ont des plans pour traiter des questions de soins de santé mentale et de lutte aux dépendances; mais on ne semble pas pouvoir obtenir suffisamment d’investissements dans les soins de santé mentale et la lutte aux dépendances pour faire une différence durable pour les personnes qui ont besoin d’aide, a dit Steve Lurie, directeur général, ACSM Toronto. Il y a plus de
10 000 personnes en attente de logements avec services de soutien à Toronto, par exemple, et les temps d’attente peuvent atteindre cinq ans. Un financement accru nous permettrait de réduire le nombre de sans-abri de façon importante. »

« Il est temps que le gouvernement fédéral crée un Fonds de transition et d’innovation pour la santé mentale, a ajouté Dave Nelson, directeur général, ACSM Saskatchewan. La Saskatchewan n’a pas été en mesure de faire des investissements importants dans son nouveau plan en santé mentale, et un financement du gouvernement fédéral nous permettrait de commencer la mise en œuvre. »

Les coûts de l’inaction

Les preuves montrent que les efforts que nous déployons actuellement ne répondent pas adéquatement aux besoins, ne sont pas aussi efficaces qu’ils pourraient l’être, nous coûtent actuellement plus cher qu’ils ne le devraient en soins institutionnels et vont nous coûter plus cher à l’avenir.Les coûts de l’inaction sont considérables aux plans personnel et économique. Par exemple :

  • Le coût économique des problèmes de santé mentale ou maladies mentales au Canada est d’au moins 50 milliards de dollars par année. Ils coûtent également aux entreprises plus de 6 milliards de dollars en perte de productivité.
  • Les taux de chômage des personnes qui ont une maladie mentale atteignent 90 %.
  • Dans une semaine donnée, plus de 500 000 Canadiens et Canadiennes qui ont un emploi doivent s’absenter du travail en raison de problèmes de santé mentale.
  • Les personnes qui ont des problèmes de santé mentale et qui ne reçoivent aucune aide peuvent devenir des utilisateurs fréquents du système de santé, des services sociaux, du logement social et, dans certains cas, du système de justice pénale.
  • Selon une enquête sur la santé menée par Statistique Canada en 2012, un Canadien sur six âgé de 15 ans ou plus a indiqué avoir éprouvé un besoin en matière de soins en santé mentale.

Un Fonds de transition et d’innovation pour la santé mentale fera en sorte que tous les Canadiens et les Canadiennes bénéficient d’un droit garanti à une gamme de services de santé mentale fondés sur des données probantes qui sont universels, complets, accessibles, transférables et gérés par le gouvernement, tout comme les autres services médicaux nécessaires.

Visitez le site Web de l’ACSM pour trouver des informations et des ressources supplémentaires pour notre boîte à outils #PARLEZHAUTETFORT pour un financement accru pour la santé mentale.

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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Carolyn Lovas
Conseillère supérieure, communications et relation avec les médias, ACSM nationale
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